La grande école hôtelière Ferrandi Paris forme notamment à certaines matières enseignées dans les écoles de commerce. Avec un plus, selon l’établissement : l’apprentissage du « savoir-être ».
Les écoles hôtelières concurrencent-elles désormais les écoles de commerce ? « Dans certaines formations, nous enseignons le marketing, la finance et la gestion », explique Virginie Blanchet, responsable marketing de Ferrandi Paris.
La grande école hôtelière mise elle aussi sur « un niveau d’excellence académique », forte notamment d’enseignants-chercheurs. « En tant qu’école technique spécialisée, nous avons également des meilleurs ouvriers de France, qui sont des chefs aguerris. Les enseignants sans col bleu, blanc, rouge ont quant à eux un parcours exceptionnel », assure Virginie Blanchet, évoquant par exemple le professeur de pâtisserie du campus de Rennes, ex-chef pâtissier de l’Élysée.
Le « savoir-être », le plus de l’école hôtelière
Concours sélectif, enseignement rigoureux… Les points communs avec les écoles de commerce sont nombreux. « Chez Ferrandi, la rigueur vient naturellement, parce que nous formons à des métiers méticuleux, dans lesquels vous n’avez pas vraiment le droit à l’erreur. Quand l’assiette arrive devant le client, elle doit être parfaite. L’accueil réservé aux clients dans des établissements de luxe doit lui aussi être irréprochable. Respecter certaines règles, connaître les codes, c’est ce qui va permettre à un jeune de réussir dans le secteur hôtelier ».
Le savoir-être, justement, est tout particulièrement mis en avant par Ferrandi. « Pour nous, choisir une grande école hôtelière est un pari gagnant, parce qu’en plus des connaissances acquises, le jeune va apprendre ces softs skills en cours et lors des stages ». Ces derniers se font, entre autres, à l’étranger, une étape obligatoire du cursus. « Cela permet aux étudiants de s’adapter à ce secteur multiculturel, aussi bien avec ses collègues qu’avec ses clients. C’est comme cela qu’on apprend, entre autres, qu’un Américain est extrêmement sensible à la température, ou qu’il va falloir travailler son expression corporelle lorsque l’on échange avec un Japonais ». Un aspect du secteur « très important », souligne Virginie Blanchet.
Entre tradition et innovation
L’établissement met également l’accent sur « la notion d’équilibre ». « D’un côté, nous avons tout ce qui est tradition, patrimoine culturel français, l’art de recevoir, puis de l’autre, l’innovation, comme la cuisine végétale, durable, circulaire, ou encore l’hôtellerie responsable et les nouveaux concepts ».
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Virginie Blanchet cite notamment David Lebée, ancien étudiant de Ferrandi et co-fondateur de Dayuse. Le principe ? Réserver des chambres d’hôtel en journée pour quelques heures. « Cela permet de se reposer après un long vol, avant de se rendre à un rendez-vous professionnel par exemple. On s’intéresse aussi à ce côté business. On apprend aux étudiants à développer leur créativité en utilisant tout ce qui est à leur disposition aujourd’hui ».
De nombreuses passerelles
Les débouchés, eux, sont multiples. « C’est la chance de ce secteur, assure Virginie Blanchet. Il y a beaucoup de besoins dans la restauration notamment ». 92 % des jeunes trouvent ainsi un emploi dans les 7 mois suivant leur diplomation, toutes formations confondues. Le taux de réussite aux examens est quant à lui de 98 %.
« Les métiers auxquels nous formons permettent aussi de nombreuses passerelles au sein du secteur. Par exemple, un F&B Manager, responsable de l’ensemble du pôle restauration, peut choisir de se diriger un peu plus vers la finance, comme le poste de revenue management, qui décide des tarifs à appliquer. Certaines personnes peuvent aussi basculer vers la communication, l’évènementiel. La Samaritaine par exemple (grand magasin parisien, ndlr), organise régulièrement des évènements. Ces derniers vont inclure de la restauration, de l’accueil… Les profils qui sortent d’écoles hôtelières sont particulièrement recherchés pour ce type de missions ».
« Un secteur passion »
Si certaines formations présentent des similitudes avec celles des écoles de commerce, l’hôtellerie est avant tout « un secteur passion », souligne Virginie Blanchet. « On va avoir des débouchés en finance, comme le revenue manager, le gestionnaire d’actifs, le responsable financier ou encore le responsable d’hébergement. Mais nos étudiants ont avant tout une appétence pour les métiers de l’hospitality et de la cuisine, qui restent exigeants. Il faut y venir par passion ».
La curiosité est également un critère « extrêmement important ». « Cela permet d’avoir une ouverture au monde. On les prépare à une carrière internationale ». Pour donner un aperçu des postes proposés par le secteur de l’hôtellerie, Ferrandi a par ailleurs édité un guide des métiers de l’Hospitality Management. Ce dernier permet de découvrir « les opportunités de carrière généralement méconnues en dehors des professionnels ».
On vous guide dans vos choix de carrière en vous présentant plusieurs métiers dans ce domaine.
Lien du guide de l’Hospitality Management de Ferrandi Paris : https://www.ferrandi-paris.com/sites/default/files/2023-10/Guide_des_metiers_de_Hospitality.pdf
Notre résumé en 5 points clés par L’Express Connect IA
(vérifié par notre rédaction)
Voici un résumé en cinq points clés de l’article sur le sujet : Les écoles hôtelières concurrencent-elles désormais les écoles de commerce ?
Une formation académique complète : Les grandes écoles hôtelières comme Ferrandi Paris enseignent des disciplines classiques des écoles de commerce telles que le marketing, la finance et la gestion, tout en s’appuyant sur des enseignants-chercheurs et des experts métiers reconnus (dont des Meilleurs Ouvriers de France).
Le savoir-être comme atout différenciant : Les écoles hôtelières mettent l’accent sur le « savoir-être » et les soft skills, essentiels dans les métiers de l’accueil et de la restauration. La rigueur, le respect des codes et l’adaptation multiculturelle sont au cœur de la pédagogie, avec des stages obligatoires à l’international.
Entre tradition et innovation : Ferrandi Paris forme à la fois aux fondamentaux de l’art de recevoir à la française et aux nouvelles tendances : cuisine végétale, hôtellerie durable, concepts innovants comme les réservations de chambres en journée.
De nombreux débouchés et passerelles : Avec un taux d’emploi de 92 % dans les 7 mois suivant l’obtention du diplôme, les écoles hôtelières ouvrent à des carrières variées : finance, revenue management, communication, événementiel… Les métiers sont évolutifs et permettent des mobilités internes dans le secteur.
Un secteur de passion et d’ouverture internationale : L’hôtellerie reste avant tout une filière de passionnés, exigeante mais riche en opportunités, où la curiosité et l’ouverture au monde sont valorisées. Ferrandi Paris accompagne les étudiants vers des carrières internationales et des métiers parfois méconnus via son guide dédié à l’Hospitality Management.













